La surveillance des residus de pesticides dans les fruits et legumes : determination des priorites a partir des donnees de consommation en france en 1991

Auteur(s) :
Collerie De Borely A., Renault C.
Date :
Sep, 1994
Source(s) :
# p34
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Sommaire de l'article

« Une Dose Journalière Admissible (DJA) a été établie pour 167 pesticides différents, soit au niveau français, soit au niveau mondial (OMS/FAO). Il est difficile d’estimer les niveaux d’ingestion de ces contaminants par la population : les doses réellement utilisées ne sont pas exactement connues : les pesticides présents dans les fruits et légumes au moment de la cueillette ne sont pas systématiquement ingérés par les consommateurs (ces produits peuvent être épluchés, cuits, etc…).Ce rapport présente une simulation de consommation basée sur des hypotèses pessimistes : les teneurs en résidus de pesticides sont estimées d’après les valeurs maximales admises par la réglementation, et tous les résidus sont considérés comme ingérés. Les données de consommation utilisées sont des statistiques d’achats alimentaires (Panel SECODIP, 1991 ; 3279 ménages) et d’autoconsommation (INSSE 1989). Les déchets et la restauration hors foyer ne sont pas pris en compte.L’objectif de cette simulation est d’établir des priorités pour la surveillance des résidus de pesticides.Sur 167 pesticides étudiés, 100 sont probablement très peu consommés car la simulation aboutit à une consommation potentielle moyenne inférieur à 10% de la DJA.7 pesticides ont une consommation potentielle moyenne supérieure à 200% de la DJA : l’aminotriazole, le déméton-s-méthylsulfone, l’oxydéméton-méthyl, le captane, la cyhexatine-azocyclotine, l’ométhoate et le phosphamidon. Pour ces produits, des investigations complémentaires sont donc nécessaires. »

Source : Pubmed
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