Normaliser les methodes d’analyse dans le cadre de la maitrise de la securite microbiologique francaise des aliments : atout ou contrainte

Auteur(s) :
Leclercq A., Lombard CB., Mossel DA.
Date :
Déc, 1999
Source(s) :
SCIENCES DES ALIMENTS. #20 p179-202
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Sommaire de l'article

De nombreuses méthodes microbiologiques de recherche ou de dénombrement des micro-organismes ont été développées et sont largement utilisées en routine. Cependant, les développements du commerce international et de l’assurance-qualité dans les laboratoires ont conduit à la nécessité d’une harmonisation de ces méthodes. La normalisation qui représente la voie la plus appropriée pour résoudre ces problèmes, est établie à trois niveaux : national (Association française de normalisation : Afnor), européen (Comité européen de normalisation : Cen) et international (Organisation internationale de normalisation : ISO). Actuellement, ces organisations favorisent les normes horizontales d’analyses microbiologiques des aliments et la reconnaissance mutuelle des normes. Or, la définition d’un critère microbiologique pour considérer la qualité hygiénique des aliments (Approche du comité d’hygiène alimentaire du Codex Alimentarius) ne peut pas être effectuée sans y adjoindre une méthode donnée d’analyse puisque le résultat dépend considérablement de la méthode sélectionnée. Il faut donc établir des normes (méthodes de référence, routine ou méthodes commerciales validées) ce qui n’est pas une tâche facile pour obtenir un consensus sur un texte de référence. Les avantages et désavantages de la normalisation dépendent du type de prestation et du cadre des analyses entreprises par les laboratoires publics ou privés. La normalisation simplifie les aspects techniques de l’analyse alimentaire tout en aidant les laboratoires dans la gestion de leur assurance-qualité. Elle permet également la clarification des prestations entre les laboratoires et leurs clients en définissant un langage commun. Les désavantages de la normalisation résident dans sa rigidité et sa lente évolution.

Source : Pubmed
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