Part des comportements humains, et de l’environnement dans la prevention des cancers
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La place du cancer dans les problèmes de santé de la population française est prépondérante. L’importance du fléau peut-être mesurée par les données de mortalité et de morbidité. Devant la relative stagnation des moyens thérapeutiques disponibles, la prévention devrait prendre une place prépondérante, puisque théoriquement susceptible de supprimer 50 à 80 % des nouveaux cas. L’efficacité de la prévention dépend d’une part de l’identification des facteurs de risque et de l’estimation de leur part attribuable et d’autre part de la possibilité de contrôler l’exposition à ces facteurs. Comme la majorité de la part attribuable est due à des facteurs de type comportemental (tabac, alcool, alimentation…), la suppression de l’exposition à ces facteurs dépend majoritairement de la volonté individuelle de chacun. Mais cette prise en charge individuelle peut être soutenue par une politique de prévention active basée sur l’éducation à la santé et sur le soutien à la recherche dans les domaines de la communication et des déterminants comportementaux.