Hypertension artérielle : la consommation de fruits et légumes au cœur de la prévention

17 mai 2018

L’hypertension artérielle touche aujourd’hui 1 milliard de personnes dans le monde et 1 français sur 3 selon les derniers chiffres de Santé publique France. Cette maladie chronique fait partie des premiers facteurs de risque de maladies cardio-vasculaires et d’accidents vasculaires cérébraux. A l’occasion de la journée mondiale contre l’hypertension, ce 17 mai, Aprifel rediffuse un extrait de sa publication sur la consommation de fruits et légumes et maladies cardiovasculaires. Réalisée en partenariat avec la Fédération Française de Cardiologie, cette publication propose une synthèse des données scientifiques disponibles sur ce sujet.

Consommation de F&L et pression artérielle(Extrait publication Aprifel)

Une méta-analyse de 2016 montré que les faibles consommateurs de F&L auraient une augmentation de 19% du risque d’hypertension artérielle (HTA) par rapport aux forts consommateurs.

Si les études d’intervention permettent de diminuer la pression artérielle par l’augmentation de la consommation de F&L à court-terme, les données sur les effets à long-terme sont plus récentes. Ainsi, certaines études sur les diètes végétariennes ou méditerranéennes ont mis en évidence un effet hypotenseur d’un régime riche en F&L, céréales et légumineuses. Des études d’intervention mettent par ailleurs en évidence un effet dose-dépendant.

Deux méta-analyses récentes confirment ces données, mettant en évidence un effet à long-terme de la consommation de F&L sur la réduction du risque relatif de l’HTA.

Les effets seraient dus notamment aux :

  • Apports en flavonoïdes dont certains F&L sont riches. Ces molécules (anthocyanes, flavones, favan-3-ol) auraient des propriétés vaso-dilatatrices
  • Apports élevés en sels minéraux comme le potassium, magnésium ou calcium : l’étude DASH (Dietary Approaches to Stop Hypertension) met notamment en avant qu’un régime riche en F&L contribue à diminuer la pression artérielle de patients à hypertension systolique isolée, à travers une alimentation plus riche en potassium et pauvre en sodium.

(Références bibliographiques incluses dans la publication Aprifel)

Le Professeur Claire Mounier, cardiologue et présidente de la Fédération Française de Cardiologie, et aussi membre de la Société Française d’Hypertension Artérielle, a d’ailleurs donné une interview en l’occasion de cette journée : « Modifier ses habitudes alimentaires et assainir son hygiène de vie peut permettre de se passer de médicaments » en privilégiant les fruits et légumes « riches en fibres et en vitamine K, qui ont des vertus antioxydantes et réduisent les effets délétères du sel ».

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