Alimentation et maladies cardiovasculaires : recommandations pour les praticiens
Édito
C’est ce que montre le premier article basé sur le travail de Hever et Cronise en rappelant qu’une bonne nutrition doit faire la part belle aux produits
végétaux, sans négliger la nécessaire complémentarité d’une consommation modérée de produits animaux, et donc de la diversité.
L’équipe espagnole de la SUN study a montré sur plus de 19 000 sujets que ceux qui avaient un score élevé de légumes, fruits, fibres et poisson avaient jusqu’à 69% de réduction de survenue de maladies cardiovasculaires.
Pour clore la démonstration, le travail récemment publié par Aune montre que l’on observe un bénéfice cardio-vasculaire jusqu’à un niveau de consommation de fruits et légumes de 800 g/jour. La boucle est bouclée.
Nul ne peut plus ignorer ces données. Il faut maintenant donner aux consommateurs, sains ou malades, les clés pour changer leurs habitudes.
Jean-Michel LecerfService de Nutrition, Institut Pasteur de Lille, FRANCE
Claire Mounier-VehierCardiologue et chef du Service de médecine vasculaire et hypertension artérielle à l’Institut Coeur Poumon du CHRU de Lille, Présidente de la Fédération Française de Cardiologie, FRANCE