Estomper les écarts socioéconomiques et hommes-femmes dans la consommation de fruits et légumes

CONCLUSIONS DU COLLOQUE SCIENTIFIQUE EGEA 2007

Actions européennes pour augmenter la consommation de fruits et légumes Afin de répondre au défi de l’augmentation des maladies chroniques, telles que les cancers, les maladies cardiovasculaires, et l’obésité, pour la santé, pour l’économie et pour le développement, EGEA 2007 a adopté les conclusions suivantes, issues des contributions à la fois des experts scientifiques présents à la Conférence EGEA, et des institutions européennes,
• la Direction Générale “Santé et Protection des Consommateurs” ;
• la Direction Générale de l’Agriculture et du Développement Rural ;
• la Direction Générale de la Recherche ; et de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Bureau Régional de l’Europe.

L’augmentation de la consommation de fruits et de légumes joue un rôle prépondérant dans la prévention des maladies chroniques. Actuellement, seule une minorité de la population européenne consomme au quotidien les 400 g minimum de fruits et légumes recommandés.
La Charte Européenne de l’OMS pour la lutte contre l’obésité établit des objectifs de résorption de l’épidémie par une inversion de la tendance chez les enfants et les adolescents, d’ici 2015.

Le gouvernement allemand s’est engagé, à l’occasion de sa présidence européenne, à faire progresser la consommation de fruits et légumes d’ici 2010, en augmentant :
• de 20 % le nombre de citoyens européens consommant au moins 5 portions de fruits et légumes par jour, • de 30 % le nombre de restaurants collectifs publics, tels que cantines scolaires, cafétérias et maisons de retraite, proposant des repas équilibrés riches en fruits et légumes.

La Conférence EGEA 2007 sur “le rôle des fruits et légumes dans la lutte contre l’obésité” a identifié de nombreuses solutions innovantes pour accroître de manière significative la consommation de fruits et légumes.

Parmi l’ensemble de ces solutions, la priorité devrait être donnée à trois principaux domaines d’intervention :
• Favoriser l’accessibilité et la disponibilité des fruits et légumes à l’école ;
• Améliorer l’information sur les bénéfices des fruits et légumes sur la santé et augmenter la publicité pour les fruits et légumes ;
• Réduire les inégalités sociales en matière de consommation de fruits et légumes.

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