Environnements alimentaires - Comment façonnent-ils nos choix ?

Avis d’expert : environnement obésogène, comment favoriser les rythmes de vie plus actifs ?

Thibault DESCHAMPS Conseiller Technique Sportif Athlétisme au Ministère chargé des sports – Président du Programme Vivons en Forme (VIF)
A propos de l’auteur

Avec plus de 30 années d’expérience à son actif dans le domaine sportif en général et du Haut Niveau en particulier, Thibault Deschamps possède une expertise reconnue dans les domaines du Sport, de la Santé, de la Forme et du Bien-être.

Question 1 Le rôle de l’individu est central dans l’obésité et prédomine sur celui de l’environnement Vrai & Faux
APRIFEL - Rôle individuel dans l'obésité

L’obésité est une maladie complexe et multifactorielle. Elle résulte d’un déséquilibre de la balance énergétique. Les calories apportées par l’alimentation excèdent celles dépensées notamment via l’activité physique, créant un surplus et une balance énergétique positive, ce qui entraîne un excès de poids.
Ce déséquilibre énergétique est, en partie, le résultat de profonds changements sociaux et économiques à des niveaux qui échappent largement au contrôle des individus
: la croissance économique, la disponibilité accrue d’aliments peu nutritifs à prix bas, l’industrialisation, ou même l’urbanisation avec une mécanisation des moyens de transports. Pourtant, le fait de vivre dans ce type d’environnement n’a pas le même effet sur l’ensemble des personnes. Ainsi, des facteurs individuels s’ajoutent à l’équation. La régulation du poids corporel est et doit être considérée comme une interaction complexe entre des facteurs génétiques mais également environnementaux (physiques, socio-économiques et socio-culturels). Il est important de noter qu’à l’exception de la génétique, tous les facteurs de risque évoqués sont modifiables. Les comportements personnels jouent donc un rôle dominant dans la prévention de l’obésité.

Question 1 Le rôle de l’individu est central dans l’obésité et prédomine sur celui de l’environnement Vrai & Faux

L’obésité est une maladie complexe et multifactorielle. Elle résulte d’un déséquilibre de la balance énergétique. Les calories apportées par l’alimentation excèdent celles dépensées notamment via l’activité physique, créant un surplus et une balance énergétique positive, ce qui entraîne un excès de poids.
Ce déséquilibre énergétique est, en partie, le résultat de profonds changements sociaux et économiques à des niveaux qui échappent largement au contrôle des individus
: la croissance économique, la disponibilité accrue d’aliments peu nutritifs à prix bas, l’industrialisation, ou même l’urbanisation avec une mécanisation des moyens de transports. Pourtant, le fait de vivre dans ce type d’environnement n’a pas le même effet sur l’ensemble des personnes. Ainsi, des facteurs individuels s’ajoutent à l’équation. La régulation du poids corporel est et doit être considérée comme une interaction complexe entre des facteurs génétiques mais également environnementaux (physiques, socio-économiques et socio-culturels). Il est important de noter qu’à l’exception de la génétique, tous les facteurs de risque évoqués sont modifiables. Les comportements personnels jouent donc un rôle dominant dans la prévention de l’obésité.

Question 2 Il existe plusieurs leviers pour faire face à ces conditions environnementales dites « obésogènes » liées aux dépenses énergétiques Vrai
APRIFEL - Activité physique et environnement obésogène

Si le niveau d’activité physique peut être influencé par l’aménagement du territoire, n’oublions pas la sédentarité inhérente à l’utilisation des écrans. L’étude HOBBY ONE de Vertigo Media mesuré la répartition des 6h15 de temps libre par jour : les écrans arrivent largement en tête avec 3h15 (60% du temps total disponible), alors que le temps moyen consacré à la pratique sportive est seulement de 16 minutes par jour. N’oublions pas non plus que l’on peut être sportif et sédentaire.

Promouvoir les mobilités du quotidien est un préalable à toute activité sportive : créer un environnement favorable permet, en premier lieu, de se mettre en mouvement avant même de passer à l’étape de s’inscrire dans un club de sport. Favoriser les mobilités actives s’avère donc primordial dans les plans de déplacements à l’échelle des intercommunalités. Pour y parvenir, plusieurs leviers sont à activer : favoriser les mobilités douces (marche, vélo, trottinette) aux côtés des transports en commun, travailler le design urbain pour transformer les villes en des lieux plus verts et plus propices aux déplacements, développer les mobilités actives dans les cours d’école (avec des marquages au sol qui incitent au jeu, par exemple) et dans les manières de s’y rendre (rues rendues piétonnes sur les horaires d’arrivée et de sortie, systèmes de pédibus, vélo-bus…) et plus globalement, repenser les trajets pour inciter à se rendre vers des lieux du quotidien en mode actif (travail, courses, loisirs…).

Question 2 Il existe plusieurs leviers pour faire face à ces conditions environnementales dites « obésogènes » liées aux dépenses énergétiques Vrai

Si le niveau d’activité physique peut être influencé par l’aménagement du territoire, n’oublions pas la sédentarité inhérente à l’utilisation des écrans. L’étude HOBBY ONE de Vertigo Media mesuré la répartition des 6h15 de temps libre par jour : les écrans arrivent largement en tête avec 3h15 (60% du temps total disponible), alors que le temps moyen consacré à la pratique sportive est seulement de 16 minutes par jour. N’oublions pas non plus que l’on peut être sportif et sédentaire.

Promouvoir les mobilités du quotidien est un préalable à toute activité sportive : créer un environnement favorable permet, en premier lieu, de se mettre en mouvement avant même de passer à l’étape de s’inscrire dans un club de sport. Favoriser les mobilités actives s’avère donc primordial dans les plans de déplacements à l’échelle des intercommunalités. Pour y parvenir, plusieurs leviers sont à activer : favoriser les mobilités douces (marche, vélo, trottinette) aux côtés des transports en commun, travailler le design urbain pour transformer les villes en des lieux plus verts et plus propices aux déplacements, développer les mobilités actives dans les cours d’école (avec des marquages au sol qui incitent au jeu, par exemple) et dans les manières de s’y rendre (rues rendues piétonnes sur les horaires d’arrivée et de sortie, systèmes de pédibus, vélo-bus…) et plus globalement, repenser les trajets pour inciter à se rendre vers des lieux du quotidien en mode actif (travail, courses, loisirs…).

Références
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