Une stratégie culinaire : l’exemple de la cuisine traditionnelle et des produits locaux

Introduction

Le monde est beaucoup plus grand que l’archipel d’Okinawa…

Vivre longtemps – et même très longtemps ! – en bonne santé avec une appétence pour la vie, un plaisir toujours intact et renouvelé, une curiosité aiguë pour tout ce qui se passe autour de nous, pourquoi cela ne serait- il pas notre apanage ? Le monde est beaucoup plus grand que l’archipel d’Okinawa.

Le monde change vite et la vie, simple, des habitants d’Okinawa n’est pas tentante pour les urbains pressés et stressés que nous sommes. Nous avons tous lu, mille fois, que les fruits et les légumes peuvent nous aider à échapper aux désastres annoncés de l’obésité, des cancers, des maladies cardio-vasculaires, de l’ostéoporose, du diabète et des pathologies neuro-dégénératives…

Bien sûr nous le savons…

Mais il reste un frein au changement de notre mode de vie, ou de nos habitudes alimentaires, et nous ne bougeons pas.

Pour vaincre ces résistances, il faut, sans doute, proposer de diversifier les préparations, refuser les conduites tyranniques (interdire, obliger), garder du bon sens, innover le plus souvent possible (comme avec les tajines), frire – parfois – les légumes avec de l’huile
d’olive et assaisonner – souvent – les légumes crus avec de l’huile d’olive vierge. A.J. Alberg nous conforte dans cette attitude, lui qui considère les fruits et les légumes comme une force de frappe contre le virus d’Epstein Barr dans le carcinome naso-pharyngé.

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