En bref

Une étude récente a examiné l’association entre la consommation de fruits frais et le risque d’hospitalisation et de decès liés à la bronchopneumopathie chronique obstructive au sein de la population chinoise. Au total, 500 000 adultes issus de la China Kadoorie Biobank âgés de 30 à 79 ans ont été recrutés. Sur un suivi d’environ 11 ans, 11 292 hospitalisations et décès liés à la pathologie ont été recensés. Les personnes qui consommaient quotidiennement des fruits frais présentaient un risque d’hospitalisation et de décès réduit de 22% par rapport aux autres participants. De plus, la réduction du risque était plus importante chez les fumeurs non réguliers et les personnes ayant un IMC normal. D’après ce travail, l’augmentation de la consommation de fruits associée à l’arrêt du tabagisme et au contrôle du poids devrait être envisagée dans le cadre de la prévention de la bronchopneumopathie chronique obstructive.

Face à la prévalence croissante de l’obésité infantile, il est nécessaire de mieux comprendre les facteurs qui influencent sa genèse et son maintien. Dans ce contexte, une étude récente a exploré les liens entre les temps de repas et de sommeil, leur régularité au cours de la semaine, la sédentarité et le degré d’obésité. Les données d’enfants et d’adolescents atteints d’obésité ont été recueillies à l’aide de questionnaires sur l’alimentation et le sommeil. D’après ce travail, le degré d’obésité est fortement influencé par des prises tardives de repas ainsi que par la répartition des calories tout au long de la journée. De plus, la faible consommation légumes, ainsi que l’irrégularité des temps de sommeil étaient associées à un degré d’obésité plus élevé. Les résultats de cette étude soulignent la nécessité d’inclure des recommandations sur les temps de repas et de sommeil et d’encourager la pratique d’une activité physique.

Une étude récente a examiné l’évolution du mode de vie chez des enfants ayant participé à des interventions destinées à promouvoir les comportements sains au travers d’applications numériques. Deux interventions comprenant l’utilisation d’applications ont été menées sur un échantillon de 1500 élèves albanais âgés de 12 à 15 ans. Les données relatives aux comportements des enfants ont ensuite été recueillies. À la suite des interventions, la prévalence des comportements sains a augmenté significativement pour l’ensemble des pratiques évaluées.L’adoption de comportements sains était plus importante chez les enfants issus de zones rurales, en particulier des communautés roms/égyptiennes. Les résultats de ce travail montrent que les applications constituent des outils efficaces pour renforcer les programmes de promotion de la santé en milieu scolaire

Une étude transversale a évalué l’association entre le niveau d’activité physique, le comportement sédentaire, la consommation de fruits et légumes et le risque de sarcopénie chez les adultes chinois âgés. Au total, 5418 adultes ayant participé à l’étude sur le vieillissement mondial et la santé des adultes ont été inclus dans ce travail. Les données relatives à l’activité physique, la sédentarité et l’alimentation ont été recueillies puis examinées par régression logistique. D’après les résultats, seuls 32.6% des participants ont suivi les recommandations en matière d’activité physique, de sédentarité et de consommation de fruits et légumes. Les analyses statistiques ont également montré que le fait de respecter ces recommandations était associé à un risque réduit de sarcopénie. Ce travail souligne ainsi l’importance du suivi des recommandations en matière de santé publique dans la protection contre la sarcopénie.

L’exposition excessive aux rayons UV est responsable de nombreux effets néfastes sur la peau. S’il est recommandé d’utiliser des produits photoprotecteurs , le régime alimentaire joue également un rôle important dans la prévention du vieillissement cellulaire. Récemment, une revue de la littérature a recueilli des informations sur les effets des légumes et de leurs composés sur la peau. Les études inclues dans ce travail ont notamment rapporté que le brocoli, le concombre, le chou frisé, la tomate ou encore la carotte exerçaient un effet protecteur contre les rayons UV. De plus, les substances bioactives comme le lycopène ou le β-carotène, présentes dans les légumes, possèdent des propriétés antioxydantes et limitenteraient ainsi le vieillissement prématuré de la peau. Un régime alimentaire riche en légumes contribuerait ainsi à la prévention du photovieillissement de la peau et par conséquent, à la réduction du risque de cancer cutané.