En bref

Une étude récente a analysé les niveaux de consommation de fruits rouges d’adultes et examiné les éventuelles associations avec la qualité de l’alimentation et les facteurs de risque cardiométaboliques. Les données relatives à l’alimentation de 33 082 adultes issus de l’enquête nationale sur la santé et la nutrition ont été recueillies. D’après les résultats, environ 25% des adultes américains consomment des fruits rouges, la consommation moyenne de fraises étant plus élevée que celles des autres baies. Les consommateurs de fruits rouges présentent un score d’alimentation saine significativement plus élevé et des facteurs cardiométaboliques meilleurs que les non-consommateurs. Ce travail suggère ainsi que les fruits rouges exercent un rôle positif dans la qualité de l’alimentation et dans la santé cardiométabolique.

Une étude récente a examiné les réactions de jeunes adultes face à des messages encourageant des changements alimentaires en faveur d’une alimentation plus saine et durable. Dans ce but, 4 groupes de discussion en ligne rassemblant de jeunes américains âgés de 18 à 25 ans ont été créés. Chaque groupe a été confronté à 3 types de messages incitant à changer ses habitudes alimentaires. D’après ce travail, les messages perçus comme les plus efficaces sont courts, pertinents, adoptent un ton positif, évoquent des changements alimentaires réalisables et associent ces changements à des conséquences claires. Les thématiques ayant suscité le plus de réactions sont celles qui soulignent que mêmes les plus petits changements peuvent avoir d’importants effets sur la santé et l’environnement, et qui abordent les potentiels effets néfastes des choix alimentaires.

Depuis 2011, le gouvernement américain soutient 2 approches visant à améliorer la composition de la masse grasse de la population. Une étude récente a cherché à comparer les effets de ces approches sur la satiété et sur la composition corporelle de 261 adultes aux revenus modestes. Sur un suivi de 12 mois, les participants ont assisté à 11 sessions d’éducation à la santé comportant des messages issus du programme MyPlate ou du programme de prévention contre le diabète. Les résultats montrent que les scores de satiété ont augmenté pour l’ensemble des participants bien qu’aucune perte de poids significative n’ait été rapportée. Seul le groupe ayant bénéficié des interventions MyPlate a réduit son tour de taille de 2 cm après l’intervention. A l’issue des 12 mois, les deux groupes ont déclaré avoir augmenté leur consommation de fruits et légumes et réduit celle de boissons sucrées. Ce travail démontre ainsi le potentiel d’interventions d’éducation à la santé pour promouvoir de meilleures habitudes alimentaires et améliorer certains paramètres anthropométriques.

Face à l’augmentation de la prévalence du surpoids et de l’obésité au Mexique, les autorités publiques ont élaboré plusieurs stratégies visant à améliorer l’environnement alimentaire et promouvoir des comportements sains. Une étude récente les présente et les évalue. Ces mesures comprennent des taxes, l’étiquetage en face avant des emballages, un encadrement du marketing alimentaire, ainsi que des recommandations alimentaires. Cette étude souligne l’importance du déploiement de telles stratégies dans des régions où les inégalités socio-économiques sont marquées et les choix alimentaires sains limités. L’expérience mexicaine en matière de conception, de mise en œuvre et d’évaluation de politiques publiques peut être utile à d’autres pays en voie de développement confrontés à des défis similaires.

La consommation de légumes chez les enfants britanniques pourrait être largement améliorée. Afin d’envisager une nouvelle occasion de consommation, une étude a recueilli les perceptions et expériences de parents concernant le fait de proposer des légumes à leurs enfants au petit-déjeuner. Si les parents étaient largement favorables à l’idée, ils citent comme freins les normes sociales/comportementales, des contraintes pratiques et le fait que les enfants n’aiment généralement pas les légumes. Parmi les leviers proposés, ils indiquent le fait que les enfants n’ont pas encore développé à cet âge de normes sociales en matière d’alimentation. Ils suggèrent également des solutions pratiques et trouvent nécessaire d’avoir des campagnes d’information/sensibilisation pour comprendre comment et pourquoi les légumes devraient être intégrés au petit-déjeuner des enfants.